Affichant un tarif « globalement » de 7 500 € en fonction des coloris, la Kawasaki Z650 est une A2 qui trouve sa place entre une Z500 (6 350 €) qui offrira 45 ch sans bridage – donc sans débridage, c’est-à-dire une possibilité d’évolution après le permis A2 – et une Z900, le big roadster Kawasaki qui, lui, lorgne carrément vers la possibilité d’offrir à la fois 47 ch, mais surtout 95 ch ensuite, le tout au tarif de 9 700 €.
En bref, la légitimité d’une Z650, encore aujourd’hui, n’est plus a démontrer, même si le roadster Kawasaki existe depuis 2017, date à laquelle il était moto A2 de l’année par ses innovations et son style. Son bridage électronique plutôt innovant alors lui permettait alors d’apparaître nettement plus pratique qu’une Yamaha MT-07 avec son bridage mécanique, imposant remplacement de pièces et quelques heures de main-d’œuvre.
En bref, la légitimité d’une Z650, encore aujourd’hui, n’est plus a démontrer, même si le roadster Kawasaki existe depuis 2017, date à laquelle il était moto A2 de l’année par ses innovations et son style. Son bridage électronique plutôt innovant alors lui permettait alors d’apparaître nettement plus pratique qu’une Yamaha MT-07 avec son bridage mécanique, imposant remplacement de pièces et quelques heures de main-d’œuvre.
Un atout spécifique au marché du permis A2, et il y a aussi cette formule simple d’une moto pour débuter avec le juste gabarit, c’est-à-dire une moto qui en impose visuellement, tout en étant encore assez légère et facile pour la non-expérience, et offrant de belles performances avec un bridage A2 à 47 ch. Notre Kawasaki offre donc le maxi en A2 et 68 ch ensuite. Le tout avec un poids de 188 kilos, tous pleins faits. Sinon, c’est 173 kilos… Je vous dis ça, car certains importateurs mélangent (comme par hasard) ces deux valeurs – pourtant prépondérantes dans l’A2 – avec sa limite de puissance à 47 ch, soit 35 kW.
Contrôle de motricité de série
Notre Z650 est une vieille connaissance : son moteur bicylindre de 649 cc, que l’on connaît depuis des lustres, avec son architecture classique sans calage à 270° (comme chez beaucoup), ni grosse cylindrée. Une recette classique, mais des équipements qui ont progressé au fil des ans. Désormais, la Z offre un système de contrôle de motricité de la roue arrière. Le KTRC fonctionne avec un bridage A2 et offre deux modes sur les exemplaires débridés. Cette aide à la conduite sécurise les nouveaux motards tout de suite après le permis, notamment les jours de pluie. Pour le reste, la Kawa offre une petite connexion smartphone et un écran TFT couleur et complet, avec un indicateur de rapport engagé, un économètre et une belle définition. Mais son atout reste sa ligne toujours très personnelle et agressive. À l’heure où la concurrence se normalise, sa tête de fourche taillée à la serpe, ses feux LED à l’avant et à l’arrière, ainsi que son échappement court lui confèrent des attributs du style Sugomi, cher à Kawasaki et surtout à la Z900. Dans le même temps, pour les équipements, il faut faire l’impasse sur les réglages de suspension pour la fourche ou le shifter. Deux lacunes face à la concurrence plus moderne, mais qui permettent aussi ce tarif, constituant ainsi une excellente proposition prix/prestations. Remarquez, cette génération a aussi du bon : sous la selle vous trouverez un petit espace de rangement pour un bloque disque ou un pantalon de pluie, un truc super pratique devenu trop rare sur les motos les plus modernes.
La recette du plaisir en A2
En action, sa simplicité lui permet d’être évidente à prendre en main, et ce même sans expérience. Sa hauteur de selle de 79 cm reste acceptable, tout comme le poids pour les manœuvres. Comme c’est une Kawasaki, toutes ses commandes se montrent particulièrement rassurantes. L’embrayage est facile, alors que le freinage avant est progressif. Évidemment, tous les leviers sont réglables et la Z650 offre une selle à étage pour le passager, qui forme un petit dosseret pour le pilote, vraiment pratique en roulage. Pour le reste, ce moteur reste très abordable (même sans expérience) en étant coupleux et disponible à bas régime, avec un caractère qui s’affirme dans les tours et dans la limite du bridage A2. Mais vous avez largement assez de réserve pour tenir une moyenne légale sur autoroute et offrir assez de punch pour n’importe quel parcours sinueux, ce qui reste une vocation pour notre Z650 avec ce tempérament bien marqué. En bref, ce moteur reste une valeur sûre. D’ailleurs, ce bloc se décline parfois sur des modèles chinois et généralement, c’est un argument, comme chez Moto Morini. Évidemment, la Z650, avec son tarif concurrentiel, laisse les équipements les plus modernes à d’autres (comme le shifter), mais son positionnement ne semble pas avoir pris une ride entre une Z500 et une Z900. Trois propositions différentes pour l’A2, mais qui ne se cannibalisent pas entre elles.
L’avis de Permis Pratique
Pour les nouveaux motards désirant une première moto A2 débridable, la Z650 reste un excellent compromis pour profiter à la fois d’une moto à 47 ch, pas trop lourde mais valorisante, et ensuite d’un roadster de 68 ch, simple et évident. Ancienne gloire, la Z650 poursuit sa commercialisation face aux nouvelles générations de A2 avec des atouts que la concurrence semble avoir délaissés.
Les points forts
Excellent compromis pour l’A2
Un style toujours agressif
Un moteur démonstratif en A2
Position de conduite agréable
Tarif concurrentiel
Antipatinage de série
Les petits défauts
Une fourche sans réglage
Pas de shifter
A2 classique
Excellent compromis pour l’A2
Un style toujours agressif
Un moteur démonstratif en A2
Position de conduite agréable
Tarif concurrentiel
Antipatinage de série
Les petits défauts
Une fourche sans réglage
Pas de shifter
A2 classique
Fiche Technique Kawasaki Z650 A2 2025
- 2 cyl. en ligne / 649cc / 6 rapports
- 47 ch à 8 000 tr/min (68 ch débridée)
- 6.5 Nm à 6 700 tr/min (débridée)
- Hauteur de selle 790 mm / 188 kilos
- Réservoir de 15 litres